le 30 juin 2011

discours d’accueil d’Erwann BINET

Chers amis, Cher François, Je souhaite tout d’abord te remercier d’avoir choisi le Nord Isère pour cette journée dans notre département et cette soirée à Vienne. Nous avons décidé de ne plus compter le nombre de fois que tu es passé dans notre ville, toujours pour nous soutenir dans les combats que nous menons ici en particulier à l’occasion des échéances électorales. Aujourd’hui tu fais une fois de plus le chemin, mais la démarche est très différente, et il est vrai l’enjeu est autrement plus important, c’est nous tous qui sommes venus si nombreux pour TE SOUTENIR TOI et à travers toi, la victoire de la gauche et des socialistes pour l’élection présidentielle de 2012. Je souhaite également vous remercier tous et toutes d’être au rendez-vous ce soir et parfois d’avoir fait le chemin jusqu’à notre Ville, depuis Grenoble et le sud du département, depuis les départements tous proches ; du Rhône, de la Loire, de la Drôme, du Nord de l’Ardèche. La salle est petite, (nous sommes obligés de nous sérer). Mais, c’était difficile de faire autrement car lorsque j’ai envisagé, un court instant de chercher une salle plus grande, les militants les plus anciens, et les plus fidèles, m’ont tout de suite interdit d’envisager une autre salle que la salle des fêtes. Pour la seule raison que dans cette salle, Louis MERMAZ, à qui Vienne et les socialistes isérois doivent tant et qui ne pouvait être parmi nous ce soir, c’est dans cette salle que Louis a accueilli à plusieurs reprises François Mitterrand. Devant un tel argument, nous ne pouvions évidemment pas faire autrement. Il me faut quand même adresser un remerciement, républicain, à la municipalité de Vienne d’avoir mis cette salle à notre disposition et d’avoir faciliter l’organisation de cette journée. Remercier donc tout en précisant cependant, que cela ne change rien à notre volonté et notre solide motivation de gagner la circonscription pour la gauche l’année prochaine et bien sûr plus que jamais, que nous ne renoncerons pas à reconquérir cette ville. Nous y travaillons cher François et nous y arriverons, pour preuve les dernières élections cantonales qui nous ont permis avec André VALLINI, de gagner ici même les deux cantons que la gauche a gagné en Isère, deux cantons que la droite croyait acquis à ses couleurs depuis 1973 pour l’un et 1985 pour l’autre. Permets-moi cher François de profiter de ce moment pour faire applaudir Thierry AUBOYER, nouveau conseiller général socialiste du canton d’Heyrieux, et Jacques THOIZET, nouveau conseiller général socialiste de Vienne-Sud. Depuis 2002 et davantage encore depuis 2007, les gouvernements de droite installent et entretiennent dans notre pays des situations d’inégalité et de divisions entre les français. Les coups sont toujours portés aux mêmes, aux plus pauvres, aux plus fragiles. Les menaces s’intensifient envers les services publics et leurs agents, les collectivités locales et leurs élus, les principes fondateurs de la Républiques et ceux qui les protègent, à ceux qui ne vont pas droit, à ceux qui contestent, à ceux qui ne peuvent suivre… Vue de l’Elysée la France semble ordonnée hiérarchiquement ; entre ceux qui méritent et ceux qui ne méritent pas, entre ceux qui possèdent et ceux qui ont moins. Les français paraissent devenir tour à tour des usagers, des allocataires, des contribuables, des téléspectateurs parfois, des chômeurs aussi, de plus en plus. Depuis l’Elysée la France, c’est soixante millions d’administrés. Mais il y a un jour où il n’y a plus de hiérarchie, où les différences qu’on veut nous imposer disparaissent, où le jeune sans revenu égale le pdg du CAC 40, où la mère isolée sans emploi égale le plus puissants des ministres. Où le détenu qui a purgé sa peine égale la plus riche des héritières. Où chacun d’entre nous se retrouve avec le même pouvoir. Avec et pour François HOLLANDE, ce jour là nous l’attendons tous avec impatience mais il va venir, et il est de plus en plus proche. C’est le jour de l’élection présidentielle. Le jour où chaque bulletin de vote glissé dans l’urne a une part égale de la souveraineté nationale. Et bien ce jour là, chers amis, nous ne seront plus des administrés. Ce jour là, nous seront des citoyens.
]]>

Pin It on Pinterest