François Hollande a lancé hier la conférence sociale, réunissant autour de lui et du gouvernement les partenaires sociaux. Par la preuve il met en place une promesse faite lors de la campagne. Par l’exemple, il démontre l’intérêt du dialogue.
Pour ces deux premiers jours de discussion au Palais d’Iéna, siège du conseil économique, social et environnemental on retiendra d’abord la méthode.
Tout est aujourd’hui sur la table; la performance économique, la protection des salariés, la fiscalité des entreprises, leur compétitivité, la reindustrialisation. Il n’y a pas de sujet tabou.
À l’écoute et au dialogue, les représentants syndicaux ont répondu par des discussions et des propositions.
Il paraît ancien le temps, pas si lointain pourtant où le dialogue n’était que rapport de force. Où les partenaires sociaux, méprisés et défiés comme tous ces « corps intermédiaires », étaient contraints à montrer les muscles au cours de réunions qui n’avaient finalement pour objectif que la mise en valeur des décisions et des oukases présidentiels. 
Les décisions viendront et le temps des choix suivra le temps de la discussion. Le succès de la politique que la gauche va mettre progressivement en œuvre dans notre pays proviendra en grande partie, j’en suis intimement convaincu, du fait qu’elle procédera d’une réflexion collective.
La première évidence en est que depuis quelques jours, avec ses discours outranciers et ses comportements excessifs, la droite est totalement inaudible.
]]>
la CFDT est satisfaite du principe… et espère pour les résultats !