Trois éléments fondamentaux ont été donc engagés dans les trois premiers articles de ce texte.

L’article 1 supprime l’augmentation de TVA engagée par la précédente majorité et prévue pour entrer en application à l’automne. C’est ainsi plus de 12 milliards d’Euros qui sont ainsi libérés et laissés aux français pour ne pas pénaliser un pouvoir d’achat déjà trop contraint. L’article 2 supprime la défiscalisation des heures supplémentaires, qui s’est révélée inefficace économiquement, injuste socialement et excessivement lourde pour les finances publiques. En période de crise gravissime, comme nous la vivons aujourd’hui, avec un nombre de chômeurs dépassant les dix millions, il est totalement insensé de solliciter les contribuables pour financer les heures supplémentaires. L’article 3 enfin revient sur l’allégement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Depuis de trop nombreuses années dans ce pays les inégalités de revenus se creusent, en grande partie parce que les revenus du patrimoine explosent quand ceux du travail stagnent. Entre 1999 et 2009, le revenu annuel moyen des 10% des français les plus modestes s’est élevé de 610€. Celui des 10% les plus riches de 8190€. Et alors que la France continuaient à s’enrichir, cette enrichissement bénéficiait largement au plus aisés. Dans le même temps en effet, l’accroissement du revenu global des ménages à été inégalement réparti. Les 10% les plus pauvres se sont répartis 7 milliards de richesse supplémentaire quand 10% des plus riches se partageaient près de 83 milliards. Et partant de ces constats, de ces chiffres qui sont malheureusement constants années après années, il a germé dans l’esprit de l’UMP et de l’ancien président l’idée qu’il fallait armer ceux qui bénéficient déjà de la plus grande part du gâteau, d’un bouclier contre la contribution nécessaire aux charges de la Nation. Un bouclier anti-fiscal. Et comme si cela ne suffisait pas, ces esprits fertiles ont imaginé en 2011 l’allégement de l’ISF. C’est le bouclier et l’armure. Avec ce collectif budgétaire, nous replaçons l’impôt de solidarité sur la fortune à la place et a la hauteur qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Nous vivons aujourd’hui une période de grande précarité et de crise violente. Cette période ne peut être celle des égoïsmes, celle du repli sur moi, du repli sur sa fortune.]]>

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