J’ai interrogé à l’Assemblée nationale le gouvernement sur la possibilité de mettre en place des mesures pour la sécurité de nos enfants lorsqu’ils cheminent et attendent au bord des routes pour prendre leur transport scolaire, au même titre que les agents de l’Etat travaillant aux bords des routes, les cyclistes qui circulent la nuit où à faible visibilité, ou encore les automobilistes en panne au bord des routes qui ont l’obligation de porter un gilet de haute visibilité.
Nous constatons que malgré le respect des consignes de sécurité, les enfants sont vulnérables lorsqu’ils circulent au bord des routes. C’est notamment le cas, lorsque les arrêts de bus se situent en zone non éclairée, et que les cheminements pour les y conduire ne sont pas aménagés. Le risque est d’autant plus grand en zone rurale, pendant les périodes d’hiver avec une prise en charge et une dépose des enfants alors qu’il fait nuit. L’accident corporel du jeudi 22 janvier dernier constaté sur la commune de Saint Clair du Rhône où deux adolescentes ont été percutées par une automobiliste a notamment mis en cause le manque de visibilité.
Dans sa réponse le gouvernement indique « en 2013, 93 enfants ont été tués sur les routes et 24 de ces accidents se sont produits lorsque les enfants circulaient à pied. Même si les transports scolaires restent le moyen de transport le plus sûr, le trajet qui les y conduit ne l’est pas. Plusieurs écoles imposent le port de gilet de haute visibilité lors des déplacements scolaires, ces initiatives doivent être encouragées tout comme la sensibilisation à la sécurité routière dans nos écoles. »
Je me réjouis du soutien du Ministre de l’Intérieur à cette mesure, sa volonté affirmée d’encourager de tellesinitiatives, nous permettra je l’espère, d’avoir une réflexion globale sur ce sujet avec l’ensemble des parties prenantes en Isère.
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Protégeons davantage nos enfants aux bords des routes
