À l’occasion d’une question orale ce matin à l’Assemblée Nationale, j’ai souhaité interpeller le Gouvernement au sujet du problème de prolifération de l’ambroisie.

Nous savons que l’ambroisie représente pour notre territoire et plus généralement la partie septentrionale de la Vallée du Rhône, une menace de santé publique. Très allergisante, elle provoque de nombreux symptômes et son coût pour le système de santé est estimé entre 12 et 16 millions d’euros. Mais elle est aussi néfaste pour l’environnement, très envahissante, il est urgent de contenir son expansion et de surveiller sa propagation sur le territoire, pour protéger notre écosystème
C’est pourquoi j’ai demandé au Gouvernement d’envisager un cadre juridique renforcé et une coordination nationale pour lutter efficacement contre l’ambroisie.
Si la lutte contre la prolifération de cette plante hautement allergisante est désormais inscrite comme objectif du second plan national Santé et environnement 2, Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion à annoncé, au nom de Marisol TOURAINE, Ministre des affaires sociales et en la santé, la mise en œuvre de nouvelles mesures.
Parmi celles-ci, la mise en place de la première cartographie nationale de des ambroisies ainsi que la création d’un observatoire national des ambroisies. Surtout la Ministre a annoncé la prochaine intervention de dispositions législatives pour lutter non seulement contre l’ambroisie mais l’ensemble des organismes et espèces végétales ou animales nuisibles pour la santé. Ces dispositions, intégrées dans la future loi Santé devraient être dévoilées prochainement.
Je me réjouis de ces dispositions qui permettront de lutter efficacement contre l’expansion de ces espèces invasives susceptibles d’avoir un impact sur la santé et l’environnement.
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