« L’égalité hommes/femmes : représentations et normes sociales ». Un sujet d’actualité sur lequel j’ai eu plaisir à échanger avec Cécile Cukierman, Sénatrice de la Loire, conseillère régionale, Elsa Paladjian, Déléguée Rhône-Alpes à l’égalité et Françoise Thébaud, historienne à l’Université d’Avignon. Devant un public composé de 170 élèves, j’ai souhaité apporter ma contribution aux débats en revenant sur certains de mes engagements en tant que Parlementaire bien-sûr, mais surtout en tant que citoyen. D’abord, sur la question essentielle de la parité, je considère qu’elle est une exigence démocratique avant d’être une exigence législative. Evidemment, l’Assemblée nationale n’est pas exempte de comportements sexistes mais force est de constater qu’elle a bien rajeunie depuis 2012 et qu’il y siège plus de femmes. Un bon en avant non négligeable mais insuffisant au regard de ce qui se pratique chez certains de nos voisins européens. Nous pouvons faire mieux. S’agissant du texte ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, je peux comprendre les interrogations légitimes des lycéens pour qui le débat a pris une tournure excessive dans l’opinion. Beaucoup s’interrogent sur les raison qui justifient des positionnements défavorables au mariage pour tous et, pire encore, aux gestes violents qui l’ont rythmé. Tout débat est souhaitable, ce qui reste inacceptable dans notre démocratie, quel que soit le sujet ou les divergences d’opinions, ce sont les manifestations de haines et de violences. Pour ma part, je crois que cette Loi traduit une démarche forte vers l’égalité qui inspirera d’autres luttes notamment celles relatives à l’égalité femmes-hommes. Encore une fois ce débat me confirme la maturité politique de nos jeunes concitoyens. En ces temps de reniement du politique et de ralliement aux idées de l’extrême droite, les lycéens s’interrogent, interpellent mais toujours avec respect et tolérance. Ils se veulent pragmatiques et, en ce sens, apportent un nouvel espoir de perpétuer les aspirations vers l’égalité. C’est cet esprit de tolérance qu’il faut cultiver, entretenir et diffuser !]]>

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