La participation historiquement faible aux élections régionales et départementales est l’événement principal de la journée d’élection de dimanche dernier. 3 français sur 10 décident de l’avenir collectif. C’est effarant.
Cela s’explique sans-doute pour au moins deux raisons.
Cette abstention s’explique d’abord par la pauvreté et la médiocrité du débat politique en France. L’sère et Auvergne Rhône Alpes n’y ont pas échappé avec une majorité sortante iséroise qui ne met rien en avant si ce n’est les routes à 90km et quelques mesures pour les cent prochains jours et un président sortant du Conseil Régional qui n’a présenté que son visage pour tout programme. Comme projet de société, on fait mieux. Les français retourneront aux urnes quand le débat sera digne d’eux
Par ailleurs l’organisation du scrutin n’a vraiment pas été la hauteur, du côté de l’État. Les communes ont vraiment fait des efforts énormes, notamment pour trouver des assesseurs et organiser les bureaux de vote de manière sûre. Mais les professions de foi ne sont pas parvenues auprès de centaines de milliers d’électeurs. De même les bureaux de vote étaient fermés très tôt, à 18h. Si on avait voulu réduire la participation au minimum, on n’aurait pas pu faire mieux.
Les Iséroises et les Isérois doivent se mobiliser pour ce deuxième tour. On ne peut pas laisser un tiers des citoyens déterminer l’avenir de tous !
Pour la suite, il sera nécessaire de mettre en oeuvre des mesures qui impliquent davantage les citoyens dans les décisions publiques par le biais de la participation citoyenne. Je crois sincèrement que c’est pas ce biais que nous parviendront à stimuler l’implication dans le vote. Tout ce que la droite refuse d’engager, à Vienne, en Isère et en Auvergne Rhône Alpes. Il est temps de cesser d’infantiliser les citoyens et les urnes retrouveront des électeurs.