Nous sommes maintenant à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle. Pour ce qui concerne les deux principaux candidats, au terme de cette campagne, les français sont en mesure de voir le choix qui se présente à eux. Ils ont eu 5 ans pour jauger, en situation, le président sortant. Après des mois de campagne pour les primaires et ensuite pour l’élection présidentielle elle-même, tout le monde a pu estimer François Hollande.
A la veille de notre vote, posons-nous deux questions ;
Quelle politique pour sortir les français de la crise ?
Du côté du président sortant, aucun changement n’est attendu. Fier de son bilan, il s’agit pour lui de poursuivre la route prise depuis 5 ans ; celle d’une rigueur brutale et injuste, d’un effort inégalement partagé. Les restrictions imposées aux services publics seront étendues aux collectivités locales, qui portent 75% de l’investissement public et toutes les souffrances sociales. La lutte contre le chômage sera une lutte contre les chômeurs avec un référendum annoncé sur la suppression des allocations. François Hollande propose une politique équilibrée entre rigueur budgétaire et relance de la croissance, une politique économique et sociale juste, supportable par les français, créatrice de croissance et d’emplois.
Seconde question: quelle méthode pour gouverner notre pays ?
La diatribe habituelle du bouc émissaire continue d’animer Sarkozy; contre la jeunesse, contre les plus pauvres, contre les français d’origine étrangères et les immigrés. Toutes les institutions ont été mises au service du président et de sa politique. Le régime présidentiel n’est pas celui de la 5ème République, c’est pourtant sous un régime ultra-présidentiel que nous vivons depuis 5 ans. Depuis 2007, tout procède du président sortant, il détient seul les solutions et la vérité. François Hollande quant à lui ne cherche pas à se présenter comme un homme autour de qui tout tournera. Durant cette campagne il est allé au devant des français. Il a rencontré les syndicats et les associations. Il a discuté, il a soumis et confronté son projet aux idées et réflexions du plus grand nombre. Tel il est aujourd’hui, tel il sera demain comme Président de la République.
L’élection présidentielle ce n’est pas 60 millions de Français qui confie leur avenir à un seul homme, qui soumette leur pays à la volonté d’un seul. L’élection de dimanche c’est le moment où chacun participe à la construction d’un destin collectif. Il est temps de rassembler les français, de les réconcilier entre eux et de les engager dans un projet fédérateur qui permettra enfin à l’intérêt général de faire oublier la société des privilèges.
Dimanche 22 avril, votez François Hollande !]]>
Le changement commence dimanche.
