Les déclarations d’intérêt des députés et sénateurs viennent d’être mises en ligne. Elles permettent à tout un chacun de vérifier si les activités professionnelles et les autres mandats qu’exercent les parlementaires peuvent influer sur leurs votes ou leurs décisions. En aucun cas il ne s’agit de la déclaration de patrimoine, accessible à toute personne qui en fait la demande en Préfecture mais qui ne peut être rendue publique. La déclaration d’intérêt s’étend à nos collaborateurs dont la liste est également rendue publique afin de vérifier si ces derniers ne disposent pas d’autres activités, sans que ces dernières ne soient indiquées, ce qui m’apparaît d’ailleurs incohérent. La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique a mis en ligne sur son site sans commentaires ce qui en rend la lecture difficile. Dans un article paru le 27 juillet, le Dauphiné Libéré a rendu compte de ma déclaration d’intérêt, non sans approximation. Preuve s’il en est de la difficile interprétation qui peut être faite de ces informations lapidaires. Le Dauphiné annonce que je cumule mon indemnité parlementaire avec « un premier revenu mensuel de 1250€ relative à (mon) entreprise d’aménagement Isère Aménagement ». C’est faux. La déclaration n’indique pas cela.
- Cette indemnité ne m’est plus versée depuis la date de mon élection comme député de la 8ème circonscription. Si cette indemnité figure sur la déclaration, c’est au titre des années antérieures à mon élection. Aucune autre lecture n’est possible.
- Je ne suis plus Président d’Isère Aménagement depuis le mois de juin dernier. Je reste membre du conseil d’administration, ce que ne peut ignorer le journal.
- Isère Aménagement n’est pas « mon » entreprise. Il s’agit d’une société publique dont la majorité du capital appartient au Conseil général de l’Isère. J’en ai assuré la présidence à ce titre.