À la suite du deuxième tour de l’élection législative Jacques Remiller et les responsables locaux de l’UMP avaient déposé une requête en annulation de l’élection devant le Conseil constitutionnel. Ce recours contestait la distribution par les présidents de bureaux de vote de la ville de St Maurice l’Exil, des enveloppes destinées à contenir les bulletins de vote. Habitude partagée d’ailleurs par d’autres communes, plus petites la plupart du temps. L’ancien député n’a pas hésité à hurler à la fraude en précisant dans son mémoire au conseil que cette irrégularité laissait croire que les enveloppes « le plus souvent étaient pré-remplies d’un bulletin favorable » à ma candidature.
Dans une décision du 20 juillet, le Conseil constitutionnel a rejeté la requête de l’ancien député sans même demander une instruction contradictoire, sans même juger utile de m’adresser le contenu des accusations et de me demander d’y répondre. Le candidat UMP a perdu la dernière bataille livrée pour conserver son mandat. Il reste que les termes outranciers de la requête sont à l’image d’une droite qui est prête à toutes les manœuvres pour contester la légitimité de l’élection du 17 juin et au delà la légitimité pour la gauche d’exercer la responsabilité du pouvoir. Les résultats que j’ai pu faire sur la ville de Vienne (plus de 54% des voix) devraient inciter l’UMP locale à choisir le débat plutôt que la démolition. J’ai bien peur qu’elle n’ait pris depuis quelques années le pli du mépris et de la calomnie. Pour ma part j’y suis prêt et pour honorer la confiance que les électeurs m’ont apportée, j’y répondrai avec la dernière énergie.