La perte du triple A annoncée le week-end dernier n’a pas étonné la sphère politique ni même l’ensemble des citoyens français. L’abaissement de la note de la France relayée depuis plusieurs mois par les médias, témoigne de la dégradation de la solvabilité de l'Etat et donc de la confiance que lui portent les marchés financiers internationaux.
Cette décision de l’agence de notation Standard & Poor’s continue de décrédibiliser la politique gouvernementale.
Au delà de ses implications sur le débat des Présidentielles, nous devons rester vigilants quant aux incidences de la perte du triple A sur notre économie et sur nos politiques publiques.
Il est en effet probable que les taux d’intérêt augmentent, renchérissant et pénalisant le financement des entreprises, de l’Etat, des collectivités et finalement des particuliers.
Dans un tel contexte, nous devrons surtout veiller à ce que les mesures envisagées pour sortir de la crise actuelle cèdent pas aux seules exigences des marchés financiers.
La qualité de vie, le respect des droits de l’homme et de l’environnement sont autant de critères qui, au delà de la solvabilité, forgent la réputation d’un Etat.
Et forts de l’expérience du conseil général de l’Isère, nous pouvons garantir qu’une gestion financière rigoureuse est compatible avec une politique toujours plus solidaire et innovante !
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